dreamy en colombie

Ce charmant jeune homme que vous voyez là n'en a pas seulement l'air. Rencontré à l'anniversaire d'Arnaud, un des nombreux français de Bogota (oui, en fait, on est une vraie diaspora ici), Sebastiá est l'homme qui m'a sauvé la vie de par trois fois.

Les deux premières, par un simple appel, lorsqu'un vieux me collait, voulant absolument m'offrir des ampanadas (comme quoi l'amour du fromage n'a pas eu raison de la mienne - de raison) et lors d'un hélage intempestif de taxi dans un quartier inconnu, sans plaque, qui me dit qu'il ne connait pas l'adresse que je lui donne.

Tu sais, ce moment où tu sens comme un étau serrer ta poitrine et ton estomac te remonter dans la gorge. C'est ce moment là, tout particulier, que Sebastiá choisit avec goût pour me passer un petit coup de téléphone rassurant.

Ahhhh quel homme cet homme me direz-vous. Oui mais non! Ce n'est pas tout. Lorsque la vie à Chia, les trajets et tout le reste se sont fait pesants, c'est tout naturellement qu'il m'a proposé de passer quelques jours chez lui, son troisième coloc étant absent.

Et c'est durant trois jours merveilleux au pays du riz catalan, des fats plats de pates et de bien d'autres choses dont nous ne pouvons pas parler ici (mon amour, on nous surveille) que l'homme poulet (seuls les initiés comprendront la référence, ne t'inquiète pas amateur, ton tour viendra) m'a accueilit dans son humble demeure, m'a cuisiné de petits plats maison pendant que son coloc, l'homme de palmira, me bordait d'une couverture sur le canapé. Elle est pas belle la vie?

Sinon Sebastiá est un architecte catalan (et non, ce n'est pas une blague, son immeuble s'appelle Cataluña) qui aime... les bicyclettes, la montagne, la fête et les sourirs. Sourirs qu'il a d'ailleurs faciles, comme la conversation. Avec lui tous sujets peuvent mener à une discussion enflammée et c'est d'ailleurs une coutume nocturne qui m'a permis, entourée de deux professeurs de choix, d'améliorer mon espagnol (avec les petits mots sur les serviettes en papier, mais ceci mes amis, est une autre histoire).